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Harriak iguzkitan 3 Herriz herri
mercredi 28 novembre 2018
A
Aintzilen
XVII.mendeko kurutzeak
La
croix d’Aincille
Extrait de Louis Colas, La tombe basque,
Etudes,
notes et références diverses, 1923, p. 71.
Monument
de petites dimensions : moins d’un mètre de hauteur au-dessus
du sol (0,95 environ) ; la face portant l’inscription est
cachée par le caveau de la famille Idiondo dont elle est séparée
par un intervalle de quelques centimètres, ce qui en rend le
déchiffrement difficile et la photographie impossible.
Ensemble
fruste, pierre en partie couverte de lichens, sculpture grossière,
dessin primitif. L’inscription est en basque. C’est la seule
croix du XVIIe siècle que j’ai rencontrée jusqu’ici
portant une inscription en basque (1). ll ne faut pas oublier que les
croix datées du XVIIe siècle sont rares dans les
cimetières basques. L’inscription est ainsi conçue :
GILEN
DE IRIBARNE. ENAUT DE IRIBARNEREN SEMIAC OBRA TV DV
Gilles
de Iribarne. Arnaud de Iribarne, son fils, a fait cela.
L’inscription
est surmontée de deux têtes qui probablement sont les portraits de
Gilles et d’Enaut. Peu de relief. Les yeux, le nez, les bouches
sont représentés par des cavités à peine sensibles, aux contours
mal définis. Le sculpteur a visiblement tenté de faire sentir la
différence d’âge entre les deux personnages.
Constatons
que l’on retrouve sur les deux faces quelques-uns des caractères
que le Docteur Collignon déclare être particuliers à la race
euskarienne : « face longue et grêle, se rétrécissant
vers le bas, crâne bombé dans la région sus-auriculaire (race à
tempes gonflées) menton rétréci, fuyant, pointu ». Le
sculpteur a vraisemblablement tenté de faire des portraits (2).
(1)
Le cimetière de Gréciette possède également une très belle
croix, avec une inscription en basque encastrés dans la mur du
porche. Mais elle ne porte pas de date. Le pied disparaît dans un
massif de maçonnerie. Elle pourrait, également, dater du XVIIe
siècle, si l’on en juge par l’aspect général des lettres.
(2)
Cf. au sujet du rapport de Collignon, l’analyse et les
appréciations de J. de Jaurgain, (La Vasconie, T. I, p. 19 et
suiv.). A mon avis, la croix d’Aincille représente des portraits :
malheureusement, la sculpture est médiocre, et les deux têtes sont
très dégradées.
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